Avantages pour les membres d'Orca
Retour sous 14 jours
Livraison gratuite pour les commandes supérieures à 50€
Avantages pour les membres d'Orca
Retour sous 14 jours
Livraison gratuite pour les commandes supérieures à 50€
Avantages pour les membres d'Orca
Retour sous 14 jours
Livraison gratuite pour les commandes supérieures à 50€
Avantages pour les membres d'Orca
Retour sous 14 jours
Livraison gratuite pour les commandes supérieures à 50€
Avantages pour les membres d'Orca
Retour sous 14 jours
Livraison gratuite pour les commandes supérieures à 50€
Avantages pour les membres d'Orca
Retour sous 14 jours
Livraison gratuite pour les commandes supérieures à 50€
Avantages pour les membres d'Orca
Retour sous 14 jours
Livraison gratuite pour les commandes supérieures à 50€
Avantages pour les membres d'Orca
Retour sous 14 jours
Livraison gratuite pour les commandes supérieures à 50€
Avantages pour les membres d'Orca
Retour sous 14 jours
Livraison gratuite pour les commandes supérieures à 50€
Avantages pour les membres d'Orca
Retour sous 14 jours
Livraison gratuite pour les commandes supérieures à 50€
Revenir

« Lorsqu’on on est sous l’eau, notre vraie nature se révèle »

Orca s'entretient avec son athlète et champion du monde d'apnée, William Trubridge, pour discuter de sa vie professionnelle et personnelle, ainsi que de sa relation avec l'eau et l'environnement.

  • Cela fait plus de 20 ans que vous vous consacrez entièrement à l’apnée. Comment définiriez-vous cette discipline ?

Il existe de nombreuses manière de la définir. Pour moi, l'apnée va au-delà du sport, c'est la seule activité qui implique une immersion complète dans l’eau. 

Nous passons notre vie dans un environnement gazeux. En plongée, on est certes immergé, mais on porte tout de même une bouteille d'oxygène sur le dos. On peut également descendre dans les profondeurs en sous-marin, mais on sera toujours entouré d'oxygène. La plongée en apnée, quant à elle, est la seule discipline permettant de s'immerger totalement dans un milieu liquide. Bien plus qu'un sport, c’est une expérience hors du temps.

Cela permet également de se découvrir soi-même. L'apnée nous affranchit de tout ce qui est étranger à la conscience. Elle emporte nos sens et nos pensées, elle modifie notre perception du temps et nous fait oublier que l'on possède une enveloppe corporelle. Sous l’eau, les différents aspects de notre existence en surface se dissolvent. C’est alors que se révèle notre vraie nature, ne demeurant que pure conscience. Je dis parfois que je ne suis qu'une « tache de conscience  dérivant dans l'abîme », car c’est la sensation que l'apnée me procure.

  • Vous avez une relation très spéciale avec l’eau. Comment ce lien est-il né ? Qu’est-ce qui vous a poussé vers la plongée en apnée ?

Mon amour pour ce sport est né quand j’étais enfant. Nous vivions sur un bateau, et mon frère et moi aimions plonger pour nous amuser. Nous jouions à ‘qui plongera le plus profond’, jusqu'à ce que l’on finisse par atteindre les quinze mètres de profondeur. C’est comme ça qu’est né ma passion pour l’apnée. 

Plus tard, à 20 ans, j'ai redécouvert l’apnée en tant que sport. Ce sont principalement les sensations que cette activité procure et sa singularité qui m'ont séduit. C’est une discipline très spéciale qui m'inspire jour après jour, et me donne l’envie de continuer.

  • Vous avez toujours été très engagé dans la protection de l'environnement et de la faune océanique. Quels sont, selon vous, les défis majeurs auxquels nous sommes confrontés aujourd'hui ?

L'apnée m'a beaucoup apporté, c'est un mode de vie qui me permet de vivre ma passion avec toutes les sensations et expériences qu'elle implique, et grâce auquel j'ai tissé de grandes amitiés. Je considère qu'il est juste de rendre à la mer une part de ce qu'elle m'apporte. J'aime à penser que j’agis pour tenter de remédier aux dommages que nous infligeons à l'environnement. Le degré de conscience collective augmente progressivement, et c’est une excellente chose, mais les actions à mener s’accumulent. J'essaie de me concentrer sur deux ou trois activités en particulier et de ne pas m'éparpiller. Toutes les questions liées à l'environnement marin sont essentielles, mais certaines monopolisent la majeure partie de mon attention.

La question de la pollution plastique est critique, tout comme celle de la protection des dauphins Māui et Hector de Nouvelle Zélande, tous deux menacés d’extinction en raison des prises accessoires des pêcheries. Grand nombre de mes projets est orienté vers le soutien de ces deux questions urgentes. Cependant, de la surpêche au réchauffement des eaux en passant par le blanchiment des coraux, de nombreux domaines — tous liés les uns les autres — requièrent l'attention et le soutien de la population. J'ai choisi de m’engager dans certains domaines en particulier pour leur donner le plus d'impact possible, mais nous devons remédier à tous les problèmes simultanément.

  • Selon vous, quels sont les avantages de l'apnée ? Que suggéreriez-vous à une personne qui débute dans la discipline ?

Les techniques et exercices que l’on pratique en apnée présentent d’immenses bienfaits pour la santé physique et mentale. Lorsqu'on se déplace sous l'eau en retenant notre respiration, les mouvements exécutés sont très doux pour le corps en termes d'impact. On peut le pratiquer toute sa vie sans se blesser, contrairement à d'autres sports.

C'est aussi une échappatoire en termes de santé mentale. Comme je l'ai mentionné plus tôt, l’apnée nous éloigne des préoccupations liées au passé et à l'avenir. Il est nécessaire de s’accorder ces moments de répit de temps en temps, notamment dans un monde de plus en plus stressant. On peut y parvenir par le biais de la méditation, de la pleine conscience (ou mindfulness) et autres techniques, mais l'apnée est un moyen rapide et naturel de trouver la paix intérieure. De plus, il s'agit d'une expérience simultanée, puisqu'elle combine activité physique et relaxation mentale.

  • Nous avons cru comprendre que vous avez une routine de préparation mentale et physique très spécifique avant chaque plongée. Considérez-vous certaines pratiques comme essentielles pour une personne qui s’initie à l’apnée ?

Un débutant n'a généralement pas besoin de préparation s'il apprend à des fins récréatives. Toutefois, certaines habitudes peuvent contribuer à rendre la pratique plus sûre et plus agréable. Je recommanderais personnellement de faire quelques exercices d'étirement pour améliorer la souplesse dans l'eau, notamment des exercices axés sur le torse, comme les flexions du dos, les étirements latéraux, en torsion et étirements des bras autour du dos et des épaules. Ceux-ci contribuent également à augmenter la flexibilité des poumons, leur permettant d'inspirer un plus grand volume d’air et de s'adapter aux changements de pression considérables lors d'une plongée en apnée.

En termes de préparation mentale, ce que je suggérerais, et qui peut être appliqué au fur et à mesure qu’un plongeur progresse vers de plus grandes profondeurs, c'est de pratiquer une certaine forme de visualisation. Imaginez ce que vous allez faire et définissez vos intentions. Il peut s'agir simplement de visualiser votre objectif ou de vous concentrer sur un sentiment de relaxation sous l'eau. Votre intention peut vous guider tout au long de la session et contribuer à améliorer votre expérience.

  • Quelles sont les caractéristiques que vous considérez les plus importantes dans une combinaison d'apnée ? 

La caractéristique la plus fondamentale d'une combinaison est son ajustement : il doit être parfait, sans formation de poches d'air, car celles-ci deviennent des poches d'oxygène sous l'eau. Elle doit également être souple afin de ne pas limiter ou restreindre les mouvements, en particulier au niveau des bras et des jambes. Ces deux caractéristiques sont les plus importantes. Une surface extérieure très lisse et hydrodynamique contribue à optimiser les performances, bien que ce ne soit pas nécessairement le cas pour les plongées les plus simples ou récréatives.

Une combinaison haute performance, telle que l'Orca Zen, possède à la fois une doublure technique et la compression nécessaire pour assurer un ajustement plus près du corps au niveau des jambes et des bras. Cette compression exerce une pression facilitant la circulation du sang depuis les membres vers le cœur. Les membres peuvent fonctionner sans oxygène et sans circulation sanguine pendant un certain temps, tandis que le cerveau et les autres organes centraux ne peuvent survivre ne serait-ce que quelques secondes sans oxygène. Cela fait partie du réflexe d'immersion chez les mammifères, et est favorisé par la compression des membres dans la combinaison.

Comme mentionné plus haut, une bonne étanchéité est nécessaire afin que l'eau ne puisse pas pénétrer à l'intérieur de la combinaison, et la quantité de néoprène utilisée dans sa confection doit être minimale. L'excès de néoprène provoque une augmentation de la flottabilité, et une flottabilité accrue en apnée peut nécessiter un changement de régime alimentaire pour prendre plus de poids, ce qui à son tour impliquerait plus d’efforts pour revenir à la surface. L'idéal est de trouver un équilibre quant au volume de néoprène, afin de préserver la chaleur corporelle tout en restant hydrodynamique dans l'eau.

  • En 2022, Orca lance deux nouvelles combinaisons de freedive : la Zen et la Mantra. Que signifient ces mots pour vous ?

Zen et Mantra signifient beaucoup pour moi. J'utilise généralement des mantras durant la préparation, l’entraînement et la plongée. L'un des plus courants que j'utilise, et dont je parle souvent quand je donne des cours, c'est lorsque j'entre en chute libre, la phase où l'on cesse de nager et où l'on coule sous l'effet d'une flottabilité négative. Je me donne l’ordre du mantra « shut down », qui active un processus de relaxation et de décontraction de tout le corps alors que je me relâche dans la chute, conservant plus d'oxygène et me permettant de couler dans l'abîme.

Le zen est un concept plutôt éthéré et, bien que je ne me considère pas comme adepte de la pratique, c'est quelque chose que j'ai étudié et intégré dans ma routine. Je suppose que l'un des concepts du zen est l'idée d'être débutant, d’être constamment en train d’apprendre. Je pars souvent du principe que je suis en phase d’initiation, avec l'intention de m'améliorer à partir de là. C’est le concept le plus important que je retiens de la philosophie zen.

L'apnée est une sorte de voie rapide vers un état similaire à celui de la méditation. Ainsi, on pourrait considérer la pratique de l'apnée comme un état de zénitude à bien des égards. 

  • Y a-t-il une plongée ou un site qui vous a particulièrement marqué ?

 En 20 ans de carrière, j’ai accumulé d'innombrables expériences uniques dans des lieux qui me sont chers et dont je garde un excellent souvenir. Si je devais choisir un site, ce serait le Dean's Blue Hole. C'est là que j'ai établi mes records mondiaux et que j'ai fait mes preuves en tant qu'apnéiste. C'est aussi là que nous avons créé l'école Vertical Blue, qui donne également son nom à la plus grande compétition annuelle d'apnée au monde. Cet endroit est devenu très spécial pour moi, mais j’en porte bien d'autres dans mon cœur. 

Les îles de la Bahía au Honduras, où j'ai commencé l'apnée, et le nord de la Sardaigne, où j'ai vécu et plongé pendant de nombreuses années.  J’ajouterai les eaux sauvages, chaotiques et pleines de vie de la Nouvelle-Zélande. Tahiti et ses incroyables baleines à bosse, et Oahu, où j'ai commencé à explorer les profondeurs de l'océan avec mon frère. 

Je mentionne aussi souvent mon expérience à Dahab, en Égypte. C’est là que je suis descendu à 100 mètres pour la première fois. C’était d’ailleurs à l'occasion d’un entraînement et pas d'une compétition. Cette plongée-là marque un record non officiel : je suis devenu le premier apnéiste à atteindre les 100 mètres de profondeur sans palmes ni assistance. C'est le type de plongée que je considère comme l'expression la plus pure du sport et des activités aquatiques humaines.

De nombreux sites me sont chers, pour de nombreuses raisons. Par conséquent, je serais incapable de choisir une seule plongée.

  • Comment votre rôle de père a-t-il changé votre approche du sport et de la vie ?

Bien évidemment, devenir père change tout. Vous ne passez plus au premier plan, et vos enfants deviennent le centre de votre univers. Barak Obama a dit : « C'est comme avoir le cœur hors de son corps », c'est ce que j'ai ressenti à la naissance de ma première fille. 

Cela a changé ma perspective des choses. J'ai l'impression que j'étais prudent avant, mais je prenais encore quelques petits risques comme on en prend parfois au quotidien, par exemple en conduisant. Aujourd'hui, dans tous les aspects de ma vie, que ce soit pour l'entraînement, la conduite ou dans ma façon de planifier et de penser, je suis plus prudent et conscient que d'autres vies dépendent de la mienne, je dois alors m'assurer que je fais de mon mieux.

  • Quels vos projets ou objectifs pour cette année, à ce stade de votre carrière ?

L'un de mes principes est de ne pas parler de mes objectifs avant de les avoir atteints. Lorsque vous parlez d'un objectif, par exemple : « J'ai l'intention de me qualifier pour les Jeux olympiques de 2024 », les gens vous félicitent. Ils vont vous dire : « C’est super, je suis sûr que tu vas y arriver [...] », vous obtenez donc un retour positif qui peut se traduire par un afflux d’hormones, comme la dopamine, procurant une sensation de récompense. 

Cette perception de la récompense supprime l'initiative et la motivation à atteindre les objectifs. Mais si vous les gardez pour vous et alimentez ce feu intérieur, la seule façon de les réaliser, en fin de compte, est de les concrétiser. Ainsi, je préfère conserver cette approche. Bien que j'aie des objectifs, je les garde généralement pour moi jusqu'à ce que je puisse les partager avec le monde en les réalisant.

  • Du haut de votre rôle de conférencier et d'ambassadeur des océans (en plus de vos exploits en apnée), quel message espérez-vous communiquer et représenter ? Que cherchez-vous à inspirer à travers vos expériences aquatiques ?

Le principal message que j'essaie de transmettre est celui de l'importance des océans. La mer est la sève de notre planète. On l’appelle planète Terre, mais on pourrait tout aussi bien l’appeler planète Eau, car elle en est constituée à 70 %. Et la vie, telle que nous la connaissons, en dépend à cent pour cent. La plupart de l’oxygène provient de ce qui se passe sous la mer.

Alors oui, les océans sont fondamentaux. Nous devons inverser les dommages que nous leurs avons causés ces dernières années, et continuer à les protéger à l'avenir. L'une des façons dont je peux faire passer ce message est d'inspirer les autres à pratiquer l'apnée. Je pense que toute personne qui essaye ce sport et y prend goût deviendra, dans la plupart des cas, immédiatement défenseuse de l'océan. Enseigner l'apnée est une façon de transmettre, et parler du sport et de mes efforts en matière de conservation en est une autre.

  • Cela fait de nombreuses années que vous collaborez avec Orca. La marque répond-t-elle à vos exigences en tant qu’apnéiste professionnel ? Que retenez-vous de ce partenariat ?

Cela fait 16 ans que je travaille avec Orca, ce qui est incroyable, et ils ne m'ont jamais déçu. Les combinaisons Orca sont, sans aucun doute, les meilleures qui puissent être utilisées pour le type d'apnée que je pratique. Ce sont des combinaisons sobres, extrêmement hydrodynamiques et très performantes. Toutes les personnes à qui j'ai recommandé la marque m'ont dit qu'elles avaient immédiatement nagé plus vite, gagnant souvent quelques secondes sur le chronomètre. Ces combinaisons sont les plus performantes et les plus adaptées à mon type d’apnée.

C'est un réel plaisir de travailler avec les ingénieurs d'Orca et de les voir exceller, année après année, dans les designs et les caractéristiques de chaque collection. La gamme de cette année, avec les combinaisons Zen et Mantra, est extraordinaire. 

Articles Similaires

Il semblerait que vous soyez en France.

Quieres cambiar a tu región?

Vous êtes actuellement sur le site Orca France. Nous vous recommandons de choisir votre pays de résidence pour passer commande.



Vous pouvez également consulter le site Orca d'autres pays et dans d'autres langues. Voir tout.

Sélectionnez votre emplacement.

america
europa
Autres pays
International
International
Pas de boutique en ligne

Newsletter

Abonnez-vous à notre bulletin d'information et rejoignez la communauté Orca

Dans votre espace personnel, vous pourrez définir toutes les options de communication entre nous.

Vous avez déjà un compte ? Démarrer session

Démarrer session

Mot de passe oublié ?

Récupérer mot de passe

Saisissez votre adresse e-mail et nous vous enverrons des instructions pour restaurer votre mot de passe.

Trouvez votre taille

Nous vous aidons à trouver votre taille de combinaison ORCA.. Saisissez les données suivantes..

Poitrine
Hauteur
Poids
Poitrine
Hauteur
Poids

Comment prendre ses mensurations

Il est recommandé de prendre ses mensurations sans porter de vêtements

Prenez le mètre ruban et placez-le sur la partie la plus volumineuse de la poitrine.

Maintenez le début du mètre ruban et faites le tour de votre poitrine, en gardant le ruban droit, jusqu'à le raccorder au point de départ.

Munissez-vous d'un livre, d'un miroir de poche et d’un crayon.

Enlevez vos chaussures et tout accessoire que vous portez sur la tête.

Tenez-vous bien droit·e le long d’un mur sur un sol totalement plat, les pieds joints.

Tenez-vous bien droit·e le long d’un mur sur un sol totalement plat, les pieds joints.

Positionnez le livre en position horizontale sur votre tête. À l’aide du miroir, vérifiez que le livre soit bien placé. Faites une marque au crayon sur le mur juste au dessus de votre tête.

Une fois la marque effectuée, munissez-vous du mètre ruban. Mesurez la distance entre le sol et la marque.

Montez sur la balance, sans porter aucun vêtement ni accessoire, et reportez votre poids.

Trouvez votre taille