« Kona change la vie de tout triathlète, professionnel ou amateur. »

INTERVIEW AVEC SEBASTIAN KIENLE - Triathlète professionnel et ambassadeur Orca

Le simple fait de participer aux championnats du monde longue distance de Kona est un privilège, mais aussi l'une des expériences les plus incroyables qu'un triathlète puisse vivre.  Sebastian Kienle, l'un des visages les plus visibles de l'Orca Team ces dernières années, a concouru de nombreuses fois à Kona et possède un palmarès enviable en triathlon, avec notamment une médaille d'or en 2014, entre autres victoires. Kienle, qui était de retour pour concourir à Hawaï le 8 octobre, nous parle de sa préparation, de ses motivations pour ce grand événement et partage ses réflexions sur son avenir proche.

LE RÊVE DE KONA

« Cela change la vie de tout triathlète, professionnel ou amateur », déclare le sportif allemand à propos des championnats du monde longue distance de Kona. Kienle, qui a participé à la plus grande course de triathlon du monde aux côtés de plus de 5 000 athlètes originaires de 92 pays différents, affirme que Kona est « la mère de toutes les courses, et l'une des plus importantes dans la communauté du triathlon ». 

Après une belle course sur l'île, la 6ème position représente pour lui une victoire bien méritée. « Chaque fois que je franchis la ligne d'arrivée est un moment spécial », dit-il. « C'est toujours une explosion d'émotions, surtout la première fois. Mais le ressenti lorsqu'on gagne une course n’a pas d’égal. C’est un mélange de soulagement, de fierté et de bonheur », ajoute-t-il. Il ne manque pas de mentionner qu'il s'agit d'une épreuve difficile « car les meilleurs athlètes se disputent la victoire ».

LES CONSEILS DE KIENLE

Braver avec succès une épreuve aussi exigeante que Kona ne s'improvise pas.  Kienle partage quelques conseils pour se préparer à la compétition : « Le plus important est de rester humble, car si vous pensez être fin prêt... la difficulté de l’épreuve vous prendra au dépourvu. Il faut venir dans le but de devenir quelqu'un. Si vous venez ici en pensant être quelqu'un, vous rentrerez chez vous en n’étant personne », remarque-t-il. 

Pour Kienle, l'une des principales qualités requises pour ce type d'épreuve de longue distance est la patience. Une qualité qui peut aider à surmonter les difficultés du parcours. « Ne cessez jamais d'y croire, ne cessez jamais de travailler pour atteindre votre but », affirme-t-il avec conviction. 

Un autre aspect essentiel de la préparation aux Championnats du monde à Hawaï est l’entraînement en eau libre, dans le but de réaliser un bon segment de natation et d'être capable de nager rapidement malgré les courants marins. Le secret, nous assure-t-il, n'est autre que de s'entraîner en conditions, et de manière constante : vous ne pouvez pas nager seulement en piscine et prétendre ensuite performer tout aussi bien en eau libre le jour J. Il est important de prendre confiance progressivement en commençant dans un lac, puis dans un lac par temps venteux, dans l'océan par temps calme, en nageant en groupe et avec une bouée », conclut-il.

L'ADIEU AU TRIATHLON PROFESSIONNEL

Sa récente participation à Kona marquait le dernier championnat du monde de sa carrière sportive professionnelle, dit-il, puisqu'il prévoit de prendre sa retraite à la fin de l'année prochaine. Cependant, il souligne qu’il a l’intention de participer à « bien d'autres courses à travers le monde en 2023 ». La raison principale, avant tout, est la passion sans limite qu'il éprouve pour ce sport que nous aimons tant : « J'aimerais faire certaines courses que je n’ai pas pu faire jusqu’à présent », remarque-t-il.

Concernant son avenir proche, au-delà du triathlon professionnel, il explique : « Je n’ai pas de projet particulier, mais j'ai le sentiment que je vais faire de grandes choses. Certaines liées au sport, et d’autres pas. Mais le plus important, c’est la famille ». 

Avec le recul, Sebastian Kienle se souvient qu'il est tombé amoureux du triathlon en assistant pour la première fois à une compétition : « À mes yeux, ces types en combinaisons néoprène étaient des super-héros. Je voulais être comme eux, et j’ai fait de cela mon objectif. J'avais des étoiles dans les yeux.  J'ai ensuite commencé à étudier la physique et il m’est arrivé de penser que je ne deviendrais jamais un athlète professionnel, mais je n'ai jamais cessé de rêver. À force de persévérance, d'enthousiasme et de beaucoup d'efforts, j’ai pu concrétiser ce rêve. 

UNE PHILOSOPHIE PARTAGÉE

Kienle est un ambassadeur ORCA depuis de nombreuses années et connaît parfaitement les produits et la philosophie de la marque. Il est fier de cette relation de longue date et souligne la motivation de la marque à « vouloir faire toujours mieux » et sa « loyauté envers ses athlètes ». « Orca, c'est plus que des combinaisons performantes ou des trisuits. La marque s'efforce de faire les choses correctement, par exemple en éliminant tous les plastiques de ses emballages », souligne-t-il. 

Au fil des années, il a vu la marque grandir et évoluer à de nombreux égards et a participé au développement des produits. Quelque chose d’important pour Orca qui, sans la participation d'ambassadeurs comme le triathlète allemand, serait plus difficile, car leur aide et leur opinion permettent d'atteindre l'excellence qu'elle recherche. « Pour moi, c'était formidable non seulement d'être témoin, mais aussi de faire partie du développement de certains des produits phares et les plus avancés », dit-il avec satisfaction.

La carrière de Kienle ne touche pas à sa fin. Cet athlète a une fois de plus montré de quoi il était capable lors de sa dernière participation à Kona, et il ne manquera pas de nous faire vivre de grands moments sportifs au cours des prochains mois de compétition. Orca continuera à encourager, soutenir et suivre de près son cher Sebi.