Les meilleurs documentaires sur l’ocean
Orca
17 août 2021
Composantes essentielles de notre ADN, la défense de l'environnement, la préservation des océans et de leurs espèces marines sont le fil conducteur de...
Lorsqu'on part explorer en eau libre, il faut s'attendre à croiser des éléments surprenants sur notre chemin... cela fait partie de l’aventure !
Lorsqu'on part explorer en eau libre, il faut s'attendre à croiser des éléments surprenants sur notre chemin... cela fait partie de l’aventure ! Un courant inattendu, un changement de direction du vent et des vagues, ou la présence de faune marine telle que les méduses sont quelques-uns des facteurs auxquels nous pouvons être confrontés lors d'une excursion aquatique.
Les méduses sont un sujet de conversation commun des nageurs. Mais que savons-nous vraiment sur elles ? Sont-elles toutes dangereuses ? Comment soigner une piqûre ? Dans cet article, nous allons tenter de répondre à ces questions qui nous occupent l’esprit.
QU'EST-CE QU'UNE MEDUSE ?
La méduse est un organisme qui se consacre principalement à la recherche de nourriture, et plus précisément de plancton. La prolifération du zooplancton coïncide avec les périodes les plus lumineuses, soit au printemps et en été : plus il y a de lumière, plus la production de phytoplancton et zooplancton est importante et, par conséquent, plus les méduses prolifèrent. Toutefois, cela ne signifie pas qu'elles sont absentes à d'autres époques de l'année.
Cependant, la croissance des populations de méduses dépend de plusieurs autres facteurs, bien que nombre d'entre eux restent à prouver.
Climat : avec l’augmentation du rayonnement solaire et la diminution des précipitations, le flux d’eau douce depuis les rivières vers la mer se fait plus faible, réduisant ainsi la barrière de salinité et de densité qui éloignerait les méduses des côtes. Les niveaux de salinité ont un impact sur leur flottabilité.
Surpêche : elle affecte non seulement les populations des prédateurs naturels de la méduse (tortues, thon, bonite...) mais aussi les espèces de poissons concurrents de la méduse dans la recherche de nourriture ; et plus il y a de nourriture, plus la méduse prolifère.
Pollution : dans les zones de déversement de pétrole se développe un type de bactérie agissant dans la dégradation de celui-ci. La présence de cette bactérie entraîne à son tour la croissance d’un type de zooplancton qui constitue la principale nourriture des méduses.
ESPECES LES PLUS FREQUENTES EN MEDITERRANEE
Pelagia noctiluca - « Méduse pélagique »
Diamètre ombrelle : jusqu’à 20 cm
Couleur : rose à pois marron
Fréquence : très haute
Dangerosité : élevée
Habitat : eaux chaudes et tempérées. Présence en pleine mer, formant de grands essaims. Répartition vaste. Atlantique et Méditerranée.
Période d’abondance : toute l’année. Présence plus élevée en été.
Physalia physalis - « Galère portugaise »
Diamètre : colonie d'individus unisexes. Flotteur de 10 à 30 cm. Ses tentacules peuvent mesurer jusqu’à 20 mètres.
Couleur : ombrelle bleue violacée transparente surmontée d’une crête.
Fréquence : très basse
Dangerosité : très élevée
Habitat : eaux chaudes. Elle est originaire de l'Atlantique mais a été observée dans les eaux méditerranéennes.
Période d’abondance : printemps et hiver.
Rhizostoma pulmo - « Méduse rhizostome »
Diamètre : jusqu’à 40 cm
Couleur : blanc bleuâtre avec un liseré violet
Fréquence : très élevée
Dangerosité : moyenne
Habitat : Méditerranée et Atlantique. Pleine mer et eaux peu profondes, généralement près de la côte. On les trouve en essaims ou en solitaires.
Période d’abondance : été et automne. En hiver, on trouve ses polypes en eaux peu profondes.
Chrysaora hysoscella - « Méduse rayonnée »
Diamètre : jusqu’à 30 cm
Couleur : jaune avec 16 bandes marron
Fréquence : basse
Dangerosité : moyenne
Habitat : pélagique. Commune dans les eaux libres froides. Fréquente sur les côtes méditerranéenne et atlantique.
Période d’abondance : printemps.
Aurelia aurita - « Méduse commune/lune »
Diamètre : jusqu’à 25 cm
Couleur : transparente avec 4 fers à cheval violets
Fréquence : élevée
Dangerosité : faible
Habitat : pélagique. Eaux tempérées et froides. Lagunes et zones côtières. Elle prospère plus facilement dans les eaux saumâtres.
Période d’abondance : printemps - été. Abondante dans les zones côtières et les lagunes comme la Mar Menor, mais aussi dans les fjords et les baies fermées alimentées par des eaux continentales. On trouve ses polypes toute l'année.
Velella velella - « La vélelle »
Diamètre : jusqu’à 8 cm
Couleur : Disque bleu, crête transparente
Fréquence : élevée
Dangerosité : faible
Habitat : Atlantique, mais observée en Méditerranée (au printemps). Pélagique de surface, formant souvent de grands essaims.
Période d’abondance : hiver et printemps. Phase méduse en automne - hiver.
Phyllorhiza punctata - « Méduse à pois blancs »
Diamètre : jusqu’à 30 cm
Couleur : brunâtre avec des taches blanches cristallines
Fréquence : très élevée
Dangerosité : faible
Habitat : eaux libres froides de la Méditerranée et de l’Atlantique.
Période d’abondance : été.
Cotylorhiza tuberculata - « Méduse œuf au plat »
Diamètre : jusqu’à 35 cm
Couleur : brun jaunâtre, en fonction de la quantité d'algues symbiotes. Protubérance centrale de couleur orange brun.
Fréquence : très élevée
Dangerosité : faible
Habitat : pélagique, eaux libres chaudes et côtières.
Période d’abondance : présence maximale en été - automne. Les méduses adultes disparaissent pendant l'hiver, mais le polype survit lorsque la température ambiante augmente.
LES PIQURES
Laver avec de l'eau de mer, jamais avec de l'eau douce car cela pourrait déclencher une nouvelle réaction toxique. Une solution saline physiologique est efficace pour laver la plaie.
Voici quelques-unes des mesures à prendre si vous ne disposez pas d'un centre médical à proximité pour soigner la piqûre :
• Retirer les restes de tentacules avec une pince à épiler et jamais à mains nues.
• Appliquer des compresses froides qui aideront à réduire l'inflammation de la zone.
• Appliquer un antiseptique jusqu'à cicatrisation de la plaie.
• Ne pas gratter ni frotter la zone affectée.
• Ne pas sécher la peau avec une serviette.
• Ne pas appliquer de sable.
• Ne pas appliquer d'ammoniaque.
Le vinaigre peut être bienfaisant dans le traitement de la plupart des piqûres, mais son utilisation n’est pas recommandée si la blessure est causée par les espèces suivantes : Pelagia noctiluca, Chrysaora hysoscella et Physalia physalis.
Maintenant que nous connaissons les différentes espèces présentes en mer Méditerranée et les conseils à suivre si l'une de ces espèces nous pique, nous espérons que vous pourrez profiter de vos séances de natation en eau libre tout en respectant la faune et la flore marines qui font de la mer un endroit si particulier.
17 août 2021
Composantes essentielles de notre ADN, la défense de l'environnement, la préservation des océans et de leurs espèces marines sont le fil conducteur de...
12 août 2021
L'été est sans aucun doute la meilleure saison pour découvrir la natation en eau libre. La température de la mer est parfaite, le soleil brille et la...
26 avril 2021
Chaque sportif est différent, et cela concerne également la natation en eau libre. Un accessoire essentiel pour un nageur peut représenter, pour un au...