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Chapitre deux : être mere et athlete ; pratiquer le triathlon pendant la grossesse

Triathlète professionnelle chez Orca, athlète olympique américaine et bientôt maman, Sarah Groff partage son parcours et ses conseils d'entraînement en triathlon pendant et après la grossesse.

Triathlète professionnelle chez Orca, athlète olympique américaine et bientôt maman, Sarah Groff partage son parcours et ses conseils d'entraînement en triathlon pendant et après la grossesse.

SARAH TRUE - Professional triathlete

Lorsque je suis tombée enceinte, l'une des premières questions que je me suis posée était de savoir comment j'allais gérer mon entraînement pendant la grossesse et la période post-partum. Au-delà de ma profession, la natation, le vélo et la course à pied font partie intégrante de ma vie ; être active est au cœur de mon identité et me rend heureuse. Comment vais-je pouvoir continuer ces activités de manière équilibrée et sûre au cours de cette période ?

Alors que j'ai pu obtenir de vagues réponses de mes pairs dans le sport, je me suis principalement fiée à mon intuition et aux conseils médicaux de mon équipe au cours des neuf derniers mois. À l'approche des dernières semaines de grossesse et de la phase post-partum, je suis résolue à continuer de m'appuyer sur une tactique similaire tout en revenant à un plan d'entraînement formel.

Bien qu’un(e) athlète doive toujours faire ce qui convient à son propre corps, j’étais curieuse de connaître la routine d’entraînement hebdomadaire d’autres femmes dans mon cas. Trouvant personnellement l'approche des autres intéressante, j'ai décidé de partager une semaine type de mon troisième trimestre de grossesse, en donnant un peu de contexte pour permettre une meilleure compréhension de mes décisions. Il est important de souligner que, n'étant pas experte, je me suis appuyée sur les conseils médicaux avisés d'experts pour guider mes décisions. De plus, chaque grossesse est différente, et il en va de même pour la situation de chaque femme. Les informations ci-dessous ne doivent pas être considérées comme un guide à suivre, mais plutôt comme un aperçu de ce qui a fonctionné pour moi. Certaines femmes pourront faire plus, d’autres devront faire moins. Il s'agit de trouver ce qui est bon pour soi.

VOLUME

Pendant la majeure partie de ma grossesse, j'ai réussi à maintenir un rythme de 20 heures d'exercice par semaine, avec quelques phases de volume inférieur suite à une opération du pied. En temps normal, quand je ne porte aucun petit être humain en moi, mon coach me fait généralement faire 25 à 30 heures par semaine. Si le volume total n'a pas grandement varié, le volume par session, lui, a changé. Actuellement, j'atteins un maximum de 45 minutes de course à pied, 3 heures de vélo et 1 heure de natation, ce qui représente un grand changement par rapport à la préparation pour l'Ironman, où je peux faire jusqu'à 32 kilomètres de course à pied, plus de 5 heures de vélo et 90 minutes de natation. Pendant la grossesse, les longues sessions me fatiguent vraiment, je trouve donc plus efficace de procéder comme suit.

INTENSITE 

Mon équipe médicale m’a expliqué qu’il n'y avait pas de limites imposées concernant l'intensité que je pouvais atteindre : c’est plutôt mon corps qui allait fixer ses propres limites. J'ai découvert que malgré ma volonté d’aller plus loin dans la difficulté des exercices, à un moment donné, mon corps ne voulait tout simplement plus me laisser faire. J'ai pu soutenir une certaine intensité pendant le deuxième trimestre, mais j'ai fini par me heurter à une barrière physique. Non seulement l'intensité m'épuise complètement, mais de sérieux reflux gastriques m'empêchent d'aller au-delà d'un entraînement facile. En outre, la diminution de la capacité pulmonaire (merci d'avoir écrasé mes organes, petit) provoque des crampes et des gênes. En temps normal, les séances difficiles rythment le pas de mon programme ; l'intensité ciblée crée une adaptation de l’entraînement qui me rend plus forte et plus en forme. L'intentionnalité et le challenge que représentent ces séances intenses me manquent, mais je sais qu'elles reviendront après l'arrivée du bébé, et cette perspective m’enchante !

PLANIFICATION

Pendant des années, mes journées étaient centrées sur mon programme d'entraînement. Structurer et cocher les cases de mon plan d’entraînement me procure de la satisfaction et un sentiment d'accomplissement. Pendant la grossesse, cependant, j'ai rapidement découvert qu'un plan d'entraînement hebdomadaire n'était pas adapté. Avec autant de fluctuations dans la fatigue et dans les sensations, je ne pouvais plus prévoir comment mon corps allait réagir au jour le jour. Au lieu de cela, mon coach et moi avons décidé d'opter pour des directives hebdomadaires générales au deuxième trimestre. Quand j'ai atteint le troisième trimestre, nous avons laissé Coach Baby prendre le contrôle de mon entraînement. Lorsque je me réveille le matin, je n'ai aucune idée de ce que je vais faire ce jour-là, alors je laisse mon niveau de fatigue décider pour moi. Parfois, je vais nager, faire du vélo et courir, et d’autres fois, je me repose. En adoptant une approche flexible, l'exercice, qui est parfois synonyme d'obligation, devient un moment de célébration. Même si j'attends avec impatience le retour d’un rythme structuré, cette phase a été intéressante et m'a rappelé à quel point j'aime simplement bouger mon corps.

ADAPTATIONS 

Comme mon corps a changé, je me suis adaptée pour pouvoir courir et pédaler plus aisément. Heureusement, la natation est un peu plus adaptée à un ventre rond, à part les sauts périlleux ! En cyclisme, le positionnement nécessite des changements constants. Bien que je n'aie pas été en mesure de rouler « contre-la-montre » depuis des mois, faire du vélo est toujours aussi amusant et gratifiant, même au troisième trimestre, avec quelques ajustements. Je varierai les positions selon le vélo que j’utilise, en optant pour une position plus droite les jours où la gêne abdominale est plus prononcée. Pour la course à pied, je prête attention à mes douleurs au niveau du plancher pelvien et je raccourcis ou annule la session lorsque persistent des sensations résiduelles de la veille. Pour les deux sports, je dois prévoir des arrêts réguliers aux toilettes en raison de la pression sur les organes.

CONDITIONS 

Bien que mon équipe médicale soit très flexible par rapport à la natation, au vélo et à la course à pied, j'ai été fermement avertie que faire de l’exercice sous la chaleur entraîne des risques potentiels pour le fœtus. Pendant les quelques jours de chaleur et d'humidité hors saison de la semaine 34, j'ai opté pour un entraînement en salle et pour une sortie à vélo tôt le matin, à la fraîche. Normalement, je profiterais de journées comme celles-ci pour m’adapter à la chaleur, plutôt que de les éviter. Comme les triathlons se déroulent souvent dans des conditions de chaleur estivale, la préparation à la chaleur lors de l'entraînement permet d'optimiser les performances pour le jour J. En ce moment, la préparation à la course n'est pas le but, mais avoir un bébé en bonne santé l'est. L’adaptation à la chaleur pour Kona est temporairement remplacé par le fait de garder bébé au frais pendant l'exercice !

DONNEES METRIQUES 

Comme beaucoup de triathlètes, j'aime les données chiffrées. Le suivi de la force, de la vitesse et d'autres paramètres me permet de rester motivée et engagée, et fournit des repères de performance mesurables à mon entraîneur et à moi-même pour structurer notre programme. Au troisième trimestre, la seule mesure que je prends en compte est le temps. Ignorer tout le reste est à la fois libérateur et désorientant. Je pourrais me concentrer sur mes chiffres standard, mais ils ne sont tout simplement pas pertinents pour la phase que je traverse actuellement.

Le suivi exhaustif reviendra avec le travail structuré et intensif. En attendant, je reste concentrée sur mon objectif : rester en bonne santé, pour mon bébé et pour moi. Pour moi, cela signifie un bon nombre d'heures de natation, de vélo et de course à pied à un rythme tranquille. Trouver le bon équilibre implique d’essayer, de faire des erreurs et de faire preuve d’une grande flexibilité. D'après ma compréhension de l'éducation des enfants, cette approche n'est pas seulement appropriée pour l'entraînement au triathlon, mais constitue également une excellente préparation pour la phase qui m'attend : être à la fois mère et athlète.

À PROPOS DE SARAH TRUE

La triathlète américaine Sarah True a débuté sa carrière dans les séries ITU, où elle a concouru pendant 12 ans et conquis les podiums. Au cours de cette période, Sarah a participé à deux Jeux Olympiques. En 2018, elle décide de se mettre au défi et de se lancer dans la compétition longue distance. Au cours de sa première année en tant que triathlète de longue distance, elle a remporté plusieurs courses et s’est qualifiée pour Kona, où elle s'est classée quatrième. Sa persévérance et sa ténacité l'ont hissé au sommet des podiums, et sa lutte pour rendre visibles les problèmes de santé mentale chez les athlètes a fait d’elle une référence pour de nombreux amateurs du sport.

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