
« La force mentale est la facette invisible d'un e athléte »
The ironminds
1 juin 2021
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Pouvoir discuter avec des triathlètes comme Bart Aernouts, Sebastian Kienle et Sarah True est une véritable aubaine.
Pouvoir discuter avec des triathlètes comme Bart Aernouts, Sebastian Kienle et Sarah True est une véritable aubaine. Ces champions nous révèlent comment ils se préparent à des épreuves de haute exigence telles que les courses de longue distance. Au cours de cet entretien, les trois ambassadeurs ORCA nous parlent de leurs objectifs pour cette saison 2021 et nous expliquent comment ils se préparent à concourir à haut niveau. Cette préparation demande une excellente forme physique et un travail de résistance mentale important.
Question : Comment vous sentez-vous habituellement avant le début d'une course ?
Bart Aernouts : Je suis nerveux, comme la plupart des sportifs. J’essaye toute de même de me concentrer sur le travail que j’ai réalisé avant d’arriver à cette ligne de départ, tout en profitant du moment. Je tâche d’arriver avec le plus grand « appétit » possible pour courir.
Sebastian Kienle : J'éprouve toujours un mélange de sentiments : excitation, émotion et une touche d’appréhension. Mais par-dessus tout, je me sens vivant et je sais que je m’apprête à faire quelque chose qui a du sens pour moi.
Sara True : Avant une course, je suis à la fois nerveuse et impatiente. J'adore l'incertitude de la ligne de départ, ne pas savoir comment la journée se déroulera et si je vais pouvoir tirer le meilleur parti de moi-même. Ce stress positif qui précède une course est la meilleure sensation qui soit !
Q : Lorsque vous sentez que vous ne pouvez pas aller plus loin, et que vous êtes sur le point d’abandonner, qu'est-ce qui vous passe par la tête ?
Bart Aernouts : Je me dis toujours que je dois continuer. Ne jamais abandonner. Parfois, les situations (et les sentiments) peuvent changer très rapidement. Dans ce cas, j’essaye de ne pas trop regarder en arrière et d'aller de l’avant. Si ça ne fonctionne pas, je pense à des situations passées où j'ai été récompensé pour ne pas avoir abandonné.
Sebastian Kienle : Je me rappelle que je suis exactement là où je dois être. Que tout ce qui a précédé ce moment n'était qu’une préparation. Que le moment présent est celui dont je serais fier plus tard.
Sara True : Lorsque les choses se compliquent, j'essaie d'ignorer la distance qui me reste à parcourir et de me concentrer sur le moment présent. Je me concentre sur mon état, j'essaie d'être efficace et d’optimiser mes performances.
Q : Que vous disent votre corps et votre esprit ?
Sebastian Kienle : Évidemment, mon corps me dit souvent de m'arrêter. Mais en règle générale, mon corps et mon mental forment une bonne équipe.
Sara True : Mon corps et mon esprit dialoguent constamment : parfois ils sont d'accord, parfois mon corps me dit que j'ai plus de capacités que ce que mon esprit pense, et parfois mon esprit sait que je peux faire plus d'effort. Dans le triathlon, le plus difficile est de savoir quand écouter son corps ou son esprit.
Q : Y a-t-il une différence entre la force mentale et physique ?
Bart Aernouts : Oui ! Se préparer physiquement et mentalement, en particulier pour les courses importantes et de longue distance, est essentiel pour donner le meilleur de soi-même le jour de la compétition. Il faut avoir envie de concourir ! Un bon état d'esprit est d’autant plus important le jour de la course, car sans cela, la force physique ne produira de bons résultats que lorsque tout se déroule bien. Et pour les courses de longue distance, la plupart du temps, vous rencontrez quelques obstacles le jour de l'épreuve.
Sebastian Kienle :Bien sûr qu'il existe une différence ! Avoir un mental d’acier permet d'accomplir des choses que l’on ne pensait pas pouvoir faire. Mais si vous n’êtes pas bien moralement, même si votre corps est au top de sa forme, vous ne gagnerez pas. C'est incroyablement satisfaisant de réaliser à quel point l'esprit est puissant. Mais en fin de compte, les deux sont étroitement liés.
Sara True : La plus grande différence entre la force physique et mentale est que le travail physique est un processus majoritairement linéaire, et le renforcement de la force mentale ne l'est pas. L'avantage est que la résilience mentale que nous construisons peut rester ancrée en nous pour la vie, par opposition à la force physique qui doit être constamment entretenue et stimulée.
Q : Quels sont vos principaux objectifs pour cette saison ?
Bart Aernouts : Après les événements de l’an dernier, j'essaie d’enchaîner les courses pour commencer ma saison. Mon premier grand objectif de la saison est de me qualifier pour l’Ironman d’Hawaï. En attendant, j'essaierai de participer à quelques 70.3. Participer à l’Ironman d'Hawaï sera toujours mon objectif principal, et je rêve de remonter sur le podium.
Sebastian Kienle : Kona.
Sara True : Mes principaux objectifs sont de poursuivre mes efforts et de toujours trouver de la joie dans le processus, aussi difficile que cela puisse être.
Pour Bart Aernouts, Sebastian Kienle et Sarah True, leur force mentale et leur motivation à relever les défis sportifs ne manqueront pas de porter leurs fruits en cette saison inhabituelle. ORCA restera à leurs côtés pour leur apporter tout son soutien et ses encouragements afin qu'ils puissent atteindre leurs objectifs.
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