
Kabuki
30 octobre 2024 | 7 min. de lecture
Un neopreno de surf hecho uno a uno, a mano, por artesanos japoneses con una tecnología única
Lancement de notre nouvelle combinaison de surf avec Gautier Garanx, surfeur de grosses vagues.
La gamme de combinaisons de surf d'Orca, TANGO, s'élargit avec le lancement du modèle 5:4, disponible avec ou sans bonnet intégré. Cette épaisseur est conçue pour les surfeurs souhaitant braver les conditions de froid extrême. Fabriquée main au Japon, en néoprène 100 % Yamamoto, cette combinaison garantit un excellent confort thermique et une souplesse inégalée malgré son épaisseur.
La Tango 5:4 est l'alliée de notre ambassadeur Gautier Garanx, originaire de Bayonne, dans le Pays Basque, et spécialiste des vagues géantes. En 2014, il a remporté le prestigieux Billabong XXL Biggest Wave award en surfant une vague gigantesque de plus de 19 mètres à Belharra, un célèbre spot de « gros surf » au large de la côte basque.
Garanx découvre le surf à l'âge de 10 ans. Dès le début, il est happé par les sensations : être dans l’immensité du grand bleu, apprivoiser les vagues et les partager entre amis. Par la suite, le surf commence à dicter ses choix de vie, car il n’imagine pas s’éloigner de l'océan. Il choisit donc ses études en fonction des programmes qu'offrent les facultés de Bayonne. Il étudie le commerce, poursuivant ses études autant qu'il le peut pour profiter des vagues, et termine par un master en commerce international. Aujourd'hui encore, le surf continue de rythmer sa vie. Il tient une école de surf et on peut dire qu'il vit au rythme des marées.
Le surf vous permet-il de rester connecté à l’océan ?
C'est très simple, je suis le genre de personne qui ne peut pas rester loin de l'océan plus de quelques jours... C’est dingue ! Et cette connexion à l’océan à travers le surf est évidente pour moi. J'adore aussi lire les prévisions météorologiques pour savoir s'il y aura des vagues, quel spot sera le plus prometteur, avec qui partir, préparer l’équipement... Tout ce rituel contribue à l’émotion du surf. Une fois dans l'eau, vous savourez l’instant parce que vous savez qu'il est unique, que chaque vague est unique. C'est ce qui me motive à chaque fois, de savoir qu’une session n’est jamais la même qu'une autre. On peut avoir tous les soucis du monde, mais dans l'eau, on oublie tout !
Comment avez-vous évolué en tant que surfeur ?
Ça fait 38 ans que je surfe. J'ai pris mes premières vagues en bodyboard, puis très vite je suis passé à la planche de surf. Au fil des saisons, j'ai commencé à surfer toute l'année, en portant des combinaisons bien épaisses l'hiver. Quand j’étais ado, j'ai fait beaucoup de compétitions, d'abord sur le circuit national, puis sur le circuit européen. C'est à 25-30 ans que j'ai commencé à surfer des grosses vagues, et maintenant je ne fais pratiquement plus que ça. En 2014, j'ai remporté le XXL Biggest Wave Award de la WSL avec une vague de 19 mètres ici, à Belharra.
Quelle est ta vague préférée ?
Il y en a tellement... Mais si je devais en choisir une, je dirais KANDUI en Indonésie, sur l'archipel de Mentawaï. Elle a tout ce qu'il faut pour me plaire : eau chaude, challenge, perfection.
Quelle est la vague la plus difficile que vous ayez surfée et comment ça s’est passé ?
De toutes les vagues que j'ai surfées, celle que j'ai trouvée la plus difficile en termes d’imprévisibilité, d’intensité et d'interprétation est La Vacca, à Santander. Tout est compliqué là-bas : l'accès au site, le profil et la violence de la vague, l'eau froide, la sortie par les falaises... C’est compliqué. J'ai découvert cette vague il y a quelques années, quand j’ai été invité au challenge La Vacca XXL. Lors de ma première participation, je n’ai pas réussi à prendre une seule vague sur ma série. Je n'ai rien compris au spot, et j'ai vu des vagues ultra-violentes s'élever soudainement dans une zone super agitée. L'année d’après, encore en tant qu’invité, j’ai décidé de prendre un risque pour gagner des points. Je me suis placé bien au pic. Grosse erreur, je me suis mangé 5 vagues de plus de 6 mètres sur la première série... Quand j'ai réussi à revenir au pic, la série était finie. Cette vague reste un défi pour moi : aussi effrayante qu'attirante.
Y a-t-il une vague spécifique que vous avez toujours rêvé de surfer mais que vous n'avez pas encore eu l'occasion de découvrir ?
Oui ! J'ai toujours voulu aller en Irlande pour découvrir la qualité des vagues comme Mullaghmore, Aileens, Crab Island, etc. C'est un projet que j'espère réaliser cet hiver ou au printemps.
Comment vous préparez-vous physiquement pour surfer ?
C'est une question importante, c'est même LA question. En tant que surfeur de grosses vagues, je dois rester en forme pour tirer le meilleur parti de mes sessions et minimiser le risque de blessure ou d'accident. J’ai plusieurs routines de préparation que je suis tout au long de l'année :
En quoi la technique de surf de vagues normales et XXL diffère-t-elle ?
Il y a de grandes différences. Le surf de grosses vagues est plus physique, plus intense, mais pas seulement.
Pour surfer de grosses vagues, il faut de l'expérience, car il faut savoir lire l'océan correctement. On ne peut pas se tromper sur l'endroit, la manière et le moment d'entrer dans l'eau. En surf normal, on peut essayer plusieurs fois pour passer la barre, mais en surf de grosses vagues, c'est plus physique parce que les vagues sont plus éloignées, plus puissantes et plus rapides.
Quelles sont les caractéristiques que vous recherchez dans une combinaison ?
Pour moi, c’est très simple. Une fois la combinaison enfilée, on doit pouvoir oublier qu'on la porte. En d’autres termes, elle doit être souple, tenir chaud et être bien ajustée. Elle doit aussi être pratique, c’est à dire résistante et de séchage rapide. Je n'aime pas les combinaisons d'hiver lourdes, car quand elles sont trempées, elles mettent beaucoup de temps à sécher, ce qui m'alourdira artificiellement et mes planches seront trop fines et moins efficaces, ce qui m'empêchera de bien surfer. Une bonne combinaison est une combinaison que l’on oublie.
Quels sont les points forts de la combinaison Tango 5:4 ?
Simplicité, efficacité, sobriété. Exactement tout ce que je recherche dans une combinaison d'hiver, qui est si difficile à trouver. Pour moi, cette combinaison est de loin la meilleure que j'ai jamais utilisée. Elle est d'une souplesse incroyable, tant pour l'enfiler que pour ramer ou surfer. Elle tient bien chaud, sans la moindre infiltration d'eau qui gèle le dos lors du premier canard. Techniquement parlant, cette combinaison est incroyable. Son autre point fort, c’est son design. C’est une combinaison bien pensée, parfaitement ajustée, sans plis ni frottements. Plus on la regarde, plus on se rend compte de tous les éléments techniques qui en font une combinaison unique.
Pour entrer un peu plus en détail, les caractéristiques techniques comprennent 5 mm d'épaisseur au niveau de l’abdomen et 4 mm au thorax, ainsi que la doublure Thermal-X2 FD de séchage rapide et les coutures imperméables, qui offrent une protection optimale contre le froid. En outre, les finitions Smoothskin des poignets et du col empêchent l'eau de pénétrer, tandis que la fermeture zippée YKK de taille 10 optimise la fonctionnalité de la combinaison, même dans les conditions les plus difficiles.
L'élasticité supérieure est une autre caractéristique clé, avec la technologie DS 40+ au niveau des épaules pour garantir une rame sans restriction. La construction frontzip permet d’enfiler la combinaison plus facilement, sans sacrifier la mobilité des épaules. Le tissu extérieur DuraSkin offre une grande résistance à l'abrasion, garantissant une durabilité à long terme, et les renforts aux genoux protègent les zones particulièrement sujettes à l'usure.
Pour les jours plus froids ou plus venteux, la version Tango 5:4 Hooded comprend une capuche intégrée de 3 mm avec la même doublure thermique X2 et le même néoprène de type mesh à l'extérieur. Cet ajout permet aux surfeurs de profiter de la mer même dans les conditions les plus extrêmes, en offrant confort et protection thermique.
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