La Grande Finale de Hayden Wilde

 

Dernière ligne droite pour le néozélandais qui rivalisera à Pontevedra lors de la Grande Finale de la série mondiale de triathlon, une course de distance olympique qui clôturera un circuit de 7 épreuves à travers le monde. 

Les 1500 m de natation, 40 m de cyclisme et 10 km de course à pied du 23 septembre placeront le meilleur de la saison sur la plus haute marche du podium. À un an des Jeux olympiques de Paris, cette saison a été la meilleure de la carrière de Hayden, avec des victoires à Yokohama et Hambourg et des podiums à Cagliari et Sunderland. 

Cependant, le Test Event de Paris sur le futur parcours olympique, une épreuve ayant également compté dans le circuit cette année et que Hayden a dû abandonner en raison d'une chute avant le départ, le laisse dans un dernier face-à-face avec le triathlète anglais Alex Yee, également brillant, qu'il devra battre pour devenir champion du monde.

 

 

À Paris, les épreuves de natation et de cyclisme lui ont bien réussi. Nous nous sommes entretenus avec lui pour parler du Test Event et de sa préparation finale pour l'événement de l'année.

Comment te sens-tu ?

Avant Paris, j’étais extrêmement confiant pour la grande finale. L'entraînement se passait très bien et tout se déroulait sans entraves, mais avec la chute à Paris, j'ai pris du recul pendant quelques semaines. Depuis, j’ai repris confiance et j'attends avec impatience l'occasion de concourir pour le titre de champion du monde.

 

Tes entraînements se déroulent-ils comme d’habitude ou as-tu été contraint d’adapter certaines séances après Paris ?

Après quelques semaines de repos relatif, j'ai repris l'entraînement dans les trois disciplines, mais avec des adaptations. On peut dire que je suis à 95 % de mes capacités.

 

Qu'as-tu appris sur Paris ?

La course est impressionnante et très rapide. C'est un parcours emblématique et j'ai adoré le vélo et la natation. J'ai fait un tour du parcours à pied pour prendre mes marques et je pense que ça peut être difficile pendant 10 kilomètres sur les pavés.

 

 

Quels ressentis sur la course peux-tu nous confier ?

Évidemment, j'étais dégoûté, triste et en colère contre moi-même, mais au cours des dernières semaines, j'ai pu prendre le temps de réfléchir à ce qui s'était passé. Grâce à mon entourage qui m’a rappelé que ce n’était qu'un test, j’ai pu relativiser et me concentrer sur l’avenir. C’est l'année prochaine qu’il faudra tout donner !

 

Mis à part la course à pied, tu es satisfait de toi dans les deux autre disciplines. Es-tu confiant à l'approche de Pontevedra ?

Oui, l'entraînement se passe bien, je me sens chez moi en Andorre, ce qui me donne une motivation supplémentaire pour m'entraîner en Europe. Une fois que j'aurai accumulé quelques bonnes semaines d'entraînement en course à pied, je serai prêt. 

 

As-tu déjà concouru à Pontevedra ? Attends-tu une épreuve avec ou sans combinaison ? 

Je n'ai jamais couru à Pontevedra, mais j'ai entendu dire que c'est un endroit magnifique et que la nourriture y est très bonne ! De ce côté-ci du monde, nous aurons peut-être l'occasion de nager en combinaison, ce que je préfère pour pouvoir enfiler ma combinaison Orca et me sentir comme un poisson dans l'eau. Normalement, je m’en sors mieux avec une combinaison car cela me permet d’être plus rapide.

 

À quoi ressemble ta préparation finale ?

Des courses rapides avec la Super League. Ensuite, l'équipe se préparera en Andorre pour la grande finale. Mais bien sûr, il faut gagner en confiance grâce à un bon entraînement en course à pied.

 

 

 

« Le fait d'être le meilleur dans son métier peut sembler exaltant sur le moment, 

mais en réalité, il s'agit d'une brève fenêtre de réussite. 

Utilisez judicieusement le temps dont vous disposez pour donner le meilleur de vous-même, 

ne manquez pas les opportunités. »