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Notre ocean : penser global, agir local

Pour célébrer la Journée mondiale de l'océan, nous accueillons un invité très spécial : l'expert en baleines, chercheur et écrivain Erich Hoyt de l'association Whale and Dolphin Conservation,

Pour célébrer la Journée mondiale de l'océan, nous accueillons un invité très spécial : l'expert en baleines, chercheur et écrivain Erich Hoyt de l'association Whale and Dolphin Conservation, qui nous parlera de l'état actuel de l'océan, de l'importance de le préserver et de protéger les créatures qui y vivent. 

ERICH HOYT- Chercheur associé au sein de l’organisation Whale and Dolphin Conservation 

En ce @WorldOceansDay 2021, il est temps de faire le point sur l'état de notre #worldocean et de sa préservation. Vous remarquerez que j’emploie le mot « océan » au singulier, pas au pluriel. Les Nations Unies ont lancé la World Oceans Day, en mettant le mot au pluriel, mais la Terre n’héberge qu'un seul et même océan. 

Lors d'une expédition à laquelle j’ai participé il y a quelques années pour étudier la formation d'eau profonde dans la mer du Groenland sur un navire rempli d'océanographes, ceux-ci se référaient à « l’océan mondial ». C'était logique : toute l'eau de notre planète passe par un seul système connecté. Cela a été illustré par certaines des études réalisées à bord de l'expédition pour mesurer le tritium, le sous-produit des essais nucléaires atmosphériques en Russie qui ont pris fin en 1963. Les retombées de ces essais s'étaient déversées dans les rivières de Sibérie, circulaient à travers l'océan Arctique et, lorsque nous avons réalisé des tests sur les eaux profondes au large du Groenland, nous avons constaté que cette eau marquée au tritium avait été convertie en océan profond et descendait lentement vers l'Atlantique Nord. Cette eau n'était pas un danger environnemental en soi au moment où elle nous est parvenue en raison de la demi-vie du tritium (12 ans), mais c'était une illustration extraordinaire du couplage océan-atmosphère global. Comme les océanographes l'ont expliqué, ce courant massif et particulier d'eau profonde continuerait à ramper à travers l'Atlantique avant de faire le tour de l'Amérique du Sud et de se déverser dans le Pacifique. De là, il se déplacerait vers le nord, remontant à la surface des années plus tard dans le Pacifique Nord où il pourrait être condensé dans les nuageset redevenir pluie.

OCEAN SAIN ET RICHE EN BIODIVERSITE

C'est une illustration simplifiée d'un aspect du système océanique mondial complexe. Nous connaissons les courants de surface comme le Gulf Stream, qui contribuent à rendre les hivers britanniques et européens occidentaux plus chauds qu'ils ne le seraient autrement, mais ces déplacements massifs se produisent également à différentes profondeurs de la mer. On sait qu’ils ont un impact sur le climat, mais on entend moins parler de leur impact sur la biodiversité. Si les courants ralentissent ou stagnent, comme le craignent les climatologues si le réchauffement climatique devient trop sévère, de nombreuses autres espèces subiront des déclins conduisant à des extinctions.

Ainsi, la sensibilisation à l'urgence climatique et la lutte contre le réchauffement climatique doivent impérativement être accompagnées d’efforts pour conserver un ocean sain et riche en biodiversite. Comme je l’annonce dans mon livre Creatures of the Deep, nous ne sommes qu’au début d'une courbe d'apprentissage abrupte sur la vie dans l'océan. Environ 250 000 espèces marines ont été identifiées et nommées ; et il en reste peut-être encore 1 million à découvrir, voire plus. De 2000 à 2010, le Recensement de la vie marine a concentré les efforts de 540 expéditions et bénéficié d’un financement de 650 millions de dollars américains pour identifier 20 000 espèces, à un rythme d'environ 2 000 par an. La recherche s'est poursuivie depuis lors et s’est récemment dynamisée avec la nouvelle « Décennie des Nations Unies pour les sciences océaniques au service du développement durable », un programme lancé cette année qui n'a toujours pas obtenu de financement substantiel. 


Image de Lina Grube

L'OCEAN EST IMMENSE.

Des études en haute mer réalisées au niveau des sources hydrothermales ont permis la découverte d’espèces appelées extrêmophiles incluant une nouvelle branche de la vie autrefois considérée comme faisant partie des bactéries : les archées. Cette curieuse forme de vie, ainsi que d'autres que j'ai pu découvrir au cours de mes recherches pendant que j'écrivais le livre, pourraient potentiellement fournir des remèdes contre le cancer, des outils pour des inventions et des informations sur le monde complexe des virus. À certains égards, il n'est pas surprenant de découvrir de nouvelles espèces microscopiques dans les profondeurs de l'océan... nous avons même identifié cinq nouvelles espèces de baleines au cours des dernières décennies. L'océan est immense.


Image de Lina Grube

CONTRER CES MENACES ET A LUTTER POUR LES CHANGEMENTS DE POLITIQUES 

Most Ces temps-ci, je consacre la plupart de mon temps à travailler avec les baleines, les dauphins et d'autres mammifères marins et à essayer de définir leurs besoins en espace sain dans l'océan. Aujourd'hui, nous étudions des populations de baleines qui ne représentent qu'une fraction de ce qu'elles étaient autrefois. Au moins 3 millions de baleines ont été chassées suite à l'invention du harpon explosif à la fin des années 1800. Parmi elles, le plus gros animal de tous les temps, la baleine bleue, dont la population s'élevait autrefois à des centaines de milliers et équivaut aujourd'hui à 15 ou 20 000 individus au total. D'autres espèces telles que la baleine noire de l'Atlantique Nord ne comptent plus que 400 individus. Elles sont tuées par le trafic maritime et suffoquent dans les engins de pêche, au point que leur taux de natalité chute presque chaque année. Certaines espèces de baleines sont de plus en plus nombreuses dans quelques zones de l'océan, comme les baleines à bosse - l'une des principales espèces observées dans le monde lors des excursions d'observation des baleines, réputées pour leur curiosité et leur émergence fréquente à la surface ainsi que pour leur chant. Pourtant, les baleines à bosse sont également prises accidentellement dans les filets, en particulier les populations vivant à proximité du rivage.  Les dauphins et les marsouins sont également fréquemment tués en tant que « prises accessoires » dans les filets.

À la Whale and Dolphin Conservation (WDC), mes collègues et moi passons beaucoup de temps à essayer de contrer ces menaces et a lutter pour les changements de politiques gouvernementales qui leur permettent de persister. Nous concentrons nos efforts, entre autres, sur les prises accessoires, la capture et la captivité, la pollution plastique en mer, la chasse à la baleine et la protection de l'habitat. 


Image de Lina Grube

IDENTIFICATION DES HABITATS DE MAMMIFERES MARINS 

Dans le cadre de notre travail au sein du programme Healthy Seas de la WDC, je copréside également le groupe de travail de l’UICN sur la protection des mammifères marins. Notre objectif est d'identifier des « zones importantes pour les mammifères marins » ou IMMA, de son acronyme en anglais, pour les 90 espèces de baleines, dauphins et marsouins ainsi que les 40 espèces de phoques, lions de mer, morses, lamantins, dugongs, loutres de mer et l’ours polaire. À ce jour, dans le cadre d'un grand projet international depuis fin 2016, nous avons organisé des ateliers intensifs d'une semaine avec plus de 200 scientifiques dans 7 régions du monde, pour identifier 159 IMMA sur plus d'un tiers de l'océan. Une fois identifiées, ces zones peuvent être surveillées (la WDC vient de lancer un programme de surveillance), et nous nous sommes en mesure de fournir des ensembles d’informations dans des formats pratiques, en couches ou en trousses, pouvant être utilisées par les pays lorsqu'ils planifient leur espace maritime ou définissent des aires marines protégées (AMP). Au cours des 5 à 6 prochaines années, nous prévoyons de terminer notre identification des habitats de mammifères marins sur le reste de l'océan tout en luttant pour une protection considérablement accrue des réserves marines et aires protégées. 

Les mammifères marins ne sont pas la seule raison pour laquelle nous voulons protéger l'océan, mais ce sont des espèces charismatiques capables d'inciter les gens et les politiciens à agir. Ce sont également des espèces indicatrices importantes. Parce qu'elles doivent remonter à la surface pour respirer de l'air, elles font partie des rares espèces océaniques que l'on peut observer et étudier aisément. Étant donné qu’elles se nourrissent en masse, leur présence nous en dit long sur la biodiversité des zones qu’elles occupent, non seulement en surface mais aussi dans les profondeurs. Et si des mammifères marins succombent aux taux élevés de contaminants, aux sacs plastiques dans leur estomac, aux marques de filet sur leur corps ou s'ils abandonnent une zone, cela nous indique que nous devons nous préoccuper de la santé globale de l'océan et prendre des mesures en conséquence.


Image de Lina Grube

L'OBJECTIF : 30 PAR 30

En date de juin 2021, environ 8 % de l'océan mondial est partiellement protégé, tandis que seulement 2 % correspond à des zones hautement protégées (sans pêche ni exploitation). En 2010, lors des réunions de la Convention sur la diversité biologique, les pays ont signé pour protéger jusqu'à 10 % de l'océan d'ici 2020. Depuis lors, à la WDC, nous avons participé à la création de nouvelles AMP pour les baleines et les dauphins et pour d'autres espèces et écosystèmes, mais la réponse mondiale à l'initiative a été insuffisante. Il faut impérativement faire mieux que 10 %. Une nouvelle initiative proposée depuis 2014 par la WDC, l'UICN et d'autres ONG gagne du terrain : « 30 by 30 » appelle à une protection effective de 30 % de l'océan d'ici 2030. Le Royaume-Uni a été à l'avant-garde de cette initiative avec diverses ONG, et plus de 60 pays ont depuis adhéré à l'idée. Bien sûr, notre défi reste de faire cette idée réalité et de voir la création d’AMP prendre forme.

Vivant dans le Dorset, ma portion de l’océan est un bras de l'Atlantique Nord : la Manche. J'aime courir le long des rivières jusqu'à l'océan. Le « joyau de la côte jurassique » étant considéré comme « espace de beauté naturelle », nous bénéficions d’un certain niveau de protection, mais je m'inquiète de la qualité de l’eau des rivières qui se jettent dans la mer. Il est difficile de faire abstraction des déchets plastiques et des masques jetés au cours de la dernière année. Et de temps en temps, on trouve même des dauphins morts échoués sur la plage avec des marques de filet. Quand je suis face à la mer, je pense toujours à ce qui se passe là-bas, au large. Il est du devoir de tous de se soucier de l’océan, d'apporter sa contribution, et de faire en sorte que le message parvienne aux autres.

Nous n’avons qu’un seul océan, et nous sommes tous dans le même bateau.


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À PROPOS DE ERICH HOYT

Erich Hoyt travaille avec les baleines depuis 4 décennies pour comprendre leur vie quotidienne et protéger leur habitat. En tant que chercheur associé à la Whale and Dolphin Conservation (WDC) depuis 2004, Erich dirige son programme Healthy Seas. Dans le cadre de son travail pour la WDC, il copréside le groupe de travail de l'UICN sur la protection des mammifères marins, qui déploie un outil scientifique mondial pour cartographier les habitats de 130 espèces de mammifères marins. Erich est l'auteur de 25 livres dont Orca: The Whale Called Killer et Encyclopedia of Whales, Dolphins and Porpoises. Il a été rédacteur pour National Geographic, Sunday Times et BBC Wildlife, et a publié plus de 40 articles évalués par des pairs.

À PROPOS DE WHALE AND DOLPHIN CONSERVATION

WDC est le principal organisme de bienfaisance mondial dédié à la conservation et à la protection des baleines et des dauphins.  Ils défendent ces créatures remarquables contre les nombreuses menaces auxquelles elles sont confrontées par le biais de campagnes, du lobbying, du conseil aux gouvernements, de projets de conservation, de la recherche sur le terrain et du sauvetage. Ils envisagent un monde où chaque baleine et dauphin nage en liberté et en sécurité.

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